Pour compléter ma réflexion et mes informations sur le sommeil (voir articles Sommeil… je t’aime, moi non plus, et Chiffres, le sommeil, ça compte!), je vous propose un test sur la somnolence.

La somnolence est avant tout un état normal de pré-sommeil.

Dans nos cycles de sommeils, il y a naturellement un état de somnolence qui arrive en premier, c’est la période d’endormissement. Elle dure en général de 15 à 20 minutes et c’est le véritable premier cycle de sommeil. Ensuite viennent le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal, qui durent à eux trois entre 70 et 100 minutes.

L’état de somnolence, ou d’endormissement, se reconnait aux bâillements, yeux qui piquent, paupières lourdes, tête qui flanche (avant ou arrière). Il existe des petits appareils que l’on fixe derrière l’oreille lorsque l’on conduit, et qui bipent lorsque la tête n’est plus droite, signe de somnolence. La fermeture des paupières entraîne un ralentissement de l’activité du cerveau, donc de la vigilance et des moyens de réponses aux divers stimuli. Il y a donc danger de rester en action sur certaines activités. Et clairement, ces signes sont à écouter: nous avons tout simplement besoin de dormir.

Respecter nos besoins fondamentaux

Malheureusement la vie suractive ne nous invite pas à écouter et respecter les besoin fondamentaux de notre corps. Ce dernier doit parfois s’occuper d’autre chose, comme par exemple se focaliser sur la digestion, habituel pic de somnolence. Et si on faisait une micro-sieste? Oui, même au boulot? De plus en plus de grosses entreprises aménagent non seulement la possibilité temporelle (et la permission officielle), mais aussi l’espace de confort pour cela. Pourquoi les petites entreprises ou les auto-entrepreneurs ne suivraient pas cet exemple de bonne hygiène de vie et de sécurité au travail?

Bien sûr, on ne fait pas la sieste après chaque repas non plus, mais on peut aménager ses activités pour en prévoir des moins demandeuses cérébralement et physiquement à ce moment là. Notre corps a aussi tout simplement besoin de recharger ses batterie. La somnolence qui mène vers le sommeil est une demande de notre corps de ressourcer son enveloppe physique, renforcer le système immunitaire et régénérer les cellules, mais aussi emmagasiner les données dans notre disque dur interne: le cerveau. Oui, comme un ordinateur, il a besoin de classer, de mémoriser, d’imprimer toutes les données de la journées, et c’est grâce aux périodes de sommeil qu’il peut le faire. Réviser toute la nuit avant un examen n’est donc pas le plus malin si on se prive de vrai sommeil.

Somnolence: bon ou mauvais?

La somnolence est donc naturelle, mais il y a danger si elle intervient trop fréquemment durant la journée.

TEST

Je vous propose un test basé sur l’échelle d’Epworth, qui permet de se rendre compte de notre état de somnolence diurne, celle qui nous alerte ou peut se montrer dangereuse selon l’activité du moment. Pour bien faire ce test, imaginez votre réaction dans les situations décrites et indiquez la valeur selon l’échelle suivante:

• 0: C’est certain, je ne somnolerai pas
• 1: Ce n’est pas impossible que je somnole
• 2: C’est probable que je somnole
• 3: Je somnole systématiquement

Situations:

1. Je suis assis, en train de lire
2. Je suis dans mon canapé regardant la télévision
3. Je suis assis et inactif (cinéma, cours, réunion…)
4. Je suis passager d’une voiture ou d’un transport en commun qui roule depuis plus d’une heure de façon régulière et sans interruption
5. Je suis allongé, en début d’après-midi
6. Je suis assis en train de parler à quelqu’un
7. Je suis assis au calme, après le repas de midi
8. Je suis au volant d’une voiture immobilisée quelques minutes, à un feu rouge ou dans un embouteillage

Résultats:

Calculez votre score final en additionnant vos réponses chiffrées.

Si votre score est égal ou supérieur à 10, vous êtes victime de somnolences diurne. Nous vous conseillons d’aménager votre emploi du temps de la journée en fonction des activités plus demandeuses, de vigilance, et surtout à risque, en particulier au moment de la faim et au moment de la digestion.

Bien sûr, cette somnolence et les risques qu’elle encourt ne s’arrêteront que si votre hygiène de sommeil est réparé en profondeur… donc: dodo plus tôt, en général!

Pensez aussi à la qualité de sommeil: votre matelas ou votre oreiller sont-ils adaptés à votre façon de dormir et à votre morphologie? La chambre est-elle bien aérée, fraîche (pas plus de 20 degrés, car la température de votre corps doit baisser pour un sommeil de qualité), ronflements et insomnies…

Si votre score dépasse 14, il est conseillé de consulter votre médecin.

J’espère que cet article vous aura été utile. Vous pouvez laisser un commentaire pour indiquer votre score et une éventuelle décision que vous prenez.

Pour prolonger le sujet, voir aussi les articles: Sommeil… je t’aime, moi non plus, et Chiffres: le sommeil, ça compte

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