Pourquoi rester focus sur ses objectifs a du sens ?
S’il ne vous restait qu’une semaine, vous feriez quoi ? Et pour vos objectifs ? Votre mission ? S’il ne vous restait qu’un an ? J’utilise ici la métaphore des éphémères (ndlr. ces insectes qui meurent au bout de quelques heures) pour bien remettre du sens dans la direction que l’on a à prendre pour notre vie, donc pour notre année, donc pour notre journée.
Rester focus sur ses objectifs a du sens dans les moindres moments qui nous sont offerts de vivre. Allons-nous réellement perdre ce temps précieux en doute, hésitations et autre reculade ?
Je t’explique tout dans cette vidéo :
Donner du sens à nos actions : la leçon des éphémères
Je vais, en effet, vous parler aujourd’hui des éphémères. Ces petites bêtes, qui ressemblent un peu à des mouches ou des fourmis ailées, et qui ne vivent que très peu de temps, moins d’un jour. Je crois que cela se compte même en minutes, seulement.
Ici, à Tahiti, il y a beaucoup d’épisodes d’éphémères. Durant ces épisodes, tout à coup, il y a plein d’éphémères qui arrivent, attirées par la lumière. De sorte que, si vous vous trouvez en pleine lumière, c’est l’envahissement autour de vous durant un moment.
Quand cela arrive, ça nous embête un peu. Pourtant, finalement, je me mets à observer ce phénomène et il m’interroge beaucoup. J’en viens à me questionner concernant ces éphémères.
Ainsi, en effectuant quelques recherches, j’ai appris que ces éphémères passaient plus de trois ans à l’état de larves, sous terre, sans que l’on puisse les voir… et d’un coup, le même jour, c’est extraordinaire, elles sortent toutes ensemble.
L’incertitude du temps qui nous reste
Pourquoi ? Pour aller mourir quelques heures après.
Que font-elles de leur temps de vie ? Elles cherchent à se reproduire… afin de perpétuer le même schéma.
C’est-à-dire, des larves qui sont là, silencieuses pendant plus de trois ans… et pour ne vivre que trois heures à peu près pour réaliser leur objectif. C’est assez impressionnant quand on y pense ! Cela nous laisse songeurs !
Mais a quoi servent ces petites bêtes ? Quel est le but de leur vie ? Leur objectif ? Est-elle utile… ou bien inutile ?
Alors on cherche et on interprète à notre manière, humaine donc. Ont-elles des émotions ? Est-ce qu’elles ont un sens ? Savent-elles où elles vont ?
Lorsqu’on les voit on se dit qu’elles se dirigent vers la lumière de manière complètement folle.
Savent-elles ce qu’elles font ? A priori, elles cherchent un partenaire.
Au bout d’un moment, elles perdent leurs ailes et là, elles sont complètement affolées. Quand on les voit, on se dit qu’elles ne savent plus où donner de la tête ! Elles ne savent plus quoi faire… et enfin, elles meurent. C’est tout de même triste !
Avec mon histoire, ma conscience, ma compréhension d’humaine, avec mon néocortex développé d’humain… Et bien je ne comprends pas ce que vit cette petite bête.
Est-ce que je dois creuser au-delà, à partir de cette observation ?
Rester focus sur ses objectifs et pourquoi l’image des éphémères fait écho
Est-ce que ça peut avoir du sens pour moi ?
Peut-être que le sens de cette petite bête est tout simplement de servir de nourriture aux margouillats, qui sont les petits lézards de Tahiti ? Car pour eux, quand les éphémères sortent c’est la fête ! Ils sont très contents et s’en gavent !
Est-ce donc ça, le but des éphémères ? Je ne sais pas.
Et je décide de rester avec ce « je ne sais pas ». C’est ok de savoir qu’on ne sait pas et de se dire : « j’arrête ma réflexion là et je suis complète avec ce fait que je ne sais pas… que je ne comprends pas tout. ».
Peut-être même, d’ailleurs, qu’on ne comprendra jamais. Peut-être qu’avec les moyens actuels, on ne pourra pas savoir ce que ressent une éphémère, ce qu’elle se dit dans sa tête… et peu importe.
Comme l’éphémère, je décide de passer à l’action vers mes objectifs
Cependant, ce que je peux faire, c’est donner à cela un sens qui m’aide moi, pour ma vie.
Quel est ce sens que je donne à cette observation de la nature ? Quelle leçon puis-je en tirer pour moi grandir ?
Et là, je me dis que cette petite bête a passé énormément de temps à couver son projet de vie. Elle est là, après avoir vraiment bichonné pendant trois ans sa mission de vie. Effectivement, quand elle sort, c’est un feu d’artifice ! Elle va directement vers sa mission, son objectif… il n’y a pas à tergiverser.
Faire le choix de passer à l’action vers son objectif
Ainsi, elle n’opère pas de choix en se posant la question : « est-ce que j’ai fait le bon choix ? ». Il n’y a pas de période de doutes. On passe sans détour à l’action : on trouve le partenaire, on s’accouple et hop, voilà… j’ai réalisé ma mission !
Cette petite bête qui ne vit que peu de temps, qui est complètement insignifiante… me donne une belle leçon de vie !
Parce qu’elle va droit au but. Elle va droit vers sa mission, son objectif. Parce que sans attendre, elle passe à l’action.
En conclusion elle utilise le temps qui lui est donné comme un cadeau pour aller directement vers sa mission.
Le temps présent est notre cadeau pour aller droit vers nos objectifs
Donc moi, au regard de cette expérience là, je me dis que le temps qui m’est imparti, qui m’est offert comme un cadeau, je ne l’utilise pas vraiment comme un cadeau, un présent.
Parce que je vais me réfugier dans le passé ou le futur, je ne suis pas toujours là, présente.
Pourtant, ce n’est que dans le présent que je peux passer à l’action et tendre vers mes objectifs.
Alors est-ce que je suis assez présente ? Est-ce que j’utilise suffisamment mon temps pour aller vers ma mission ? Est-ce que ce temps qui m’est offert, je le destine à avancer ? A faire avancer le monde avec la petite contribution, à ma hauteur, que je peux offrir au monde ?
Même si je suis « insignifiante » ? Et même si mes actions restent « insignifiantes » ? Même si ma mission est « insignifiante » ? Je vais vers « là ». En action. Sans procrastination. Directement.
Je fais ce choix de rester focus sur mes objectifs en disant un grand oui
Un grand oui à moi-même, un grand oui à mon projet, un grand oui à mon objectif, un grand oui à ma contribution.
Ainsi je laisse derrière moi toutes ces histoires que je me raconte, tous ces doutes, toutes ces peurs, toutes ces questions.
« Est-ce que je fais le bon choix ou pas ? ». Non. Je fais un choix. C’est celui-là parce qu’il m’emmène vers ma boussole. Donc je prends la direction et j’y vais !
De ce fait, les éphémères, au lieu de m’attrister quand je les vois, je me dis qu’elles sont peut-être là aussi pour moi. En fin de compte, pour me donner ce message : quand j’ai un temps qui m’est donné en cadeau, mon devoir est peut-être d’aller directement vers ma mission.
Parce que je sais, en fait, à l’intérieur de moi, où je dois aller !
Anne-Claire Coantic
Consciousness Coach