Astuces pour rester calme au travail
Comment être calme et heureux au travail?
La négativité et la pression professionnelle sont contagieuses – mais il est possible de trouver le calme dans la tempête, et même de répandre des ondes positives.
Il y a des bureaux où le stress est palpable. On le sens en franchissant la porte. Les mouvements deviennent immédiatement hésitants et la poitrine se serre. Mais, inévitablement, l’atmosphère s’infiltre en chaque personne, par contagion, ruinant souvent leur journée.
Le stress est contagieux. Cela a été prouvé. Nous «attrapons» la tension des autres par notre capacité humaine instinctive à «refléter» les émotions. Cet instinct, couplé avec notre désir primitif de faire partie de la tribu, déclenche une série de réactions physiologiques en nous quand nous entrons dans un bureau stressé, en particulier dans les « open spaces ». Mais, il est possible de devenir plus résistant à la pression des autres.
Reprendre le contrôle
Avoir le contrôle sur le niveau de stress est rarement évident, car nous oublions que nous-même, et non les autres, sommes créateur de nos émotions. Nous pouvons dire très facilement » c’est stressant », ou encore « mon patron me stresse ». Nous pouvons toutefois reprendre le contrôle de nos émotions et réactions, même quand le chaos règne.
Non seulement cela, mais en résistant à la propagation de la contagion du stress, nous pouvons devenir l’antidote pour les autres. Des recherches montrent que s’il y a un groupe de cinq personnes, il suffit d’une personne positive pour se sentir bien et influencer positivement toute la dynamique. Les actions les plus simples, comme se tenir la tête haute, faire un contact visuel avec les collègues, sourire et dire bonjour, peuvent faire une grande différence.
Différentes stratégies
«Dans le monde moderne, c’est devenu un insigne d’honneur d’être trop occupé, il s’agit donc d’essayer d’être le brave qui ose se sentir bien», dit Cope. Il utilise des «stratégies intentionnelles» pour résister au stress, comme la pleine conscience, et dresse une liste mentale de toutes les choses qu’il tient souvent pour acquises, mais qu’il apprécie, des membres de sa famille, à sa voiture, à l’eau courante. La gratitude a une grande valeur de bien-être, et est contagieuse également!
Sarah Rudder, consultante en apprentissage et développement à la multinationale Thales, suggère une autre stratégie intentionnelle: se concentrer sur ce que l’on peut influencer, et abandonner ce qu’on ne peut pas faire. D’autres stratégies plus créatives canalisent l’imagination et l’humour, comme l’utilisation de métaphores et d’images, utiles dans les moments où les émotions sont fortes.
Par exemple, une avocate a partagé une fois sa stratégie de «combinaison spatiale», qu’elle utilise très bien au travail: elle s’imagine être une astronaute, vêtue d’un costume high-tech, que personne ne peut toucher; la négativité des autres rebondit sur elle, la laissant inchangée. Elle trouve l’humour de prétendre être un astronaute, tandis que lors d’une réunion importante, elle éclaire aussi son monde intérieur.
Une autre stratégie utilisée par des travailleur aux urgence pour rester calme dans une situation de crise: «Imaginez que vous voyez tous vos collègues dans une boîte de verre, comme si vous les regardiez à la télévision. Restez dans votre boîte pendant que vous vous occupez de votre travail. Vous pouvez les voir, les entendre et y répondre mais aucun de leurs « trucs » ne peut vous arriver. »
Ou vous pouvez essayer l’approche «Be More Dog» de Rudder. Lorsqu’elle est stressée, elle utilise son chien comme inspiration pour être dans le moment présent, plutôt que d’être obsédé par le passé ou le futur. Quand on promène un chien, on pense souvent à ce que l’on n’a pas fait; ce que l’on doit faire… Le chien, lui, pense uniquement à la marche à suivre, au moment présent. Son chien lui rappelle que revivre un événement qui ne va pas bien continue le stress, alors en pensant à son chien, elle a conscience qu’il faut laisser partir les idées du passé, ne pas ressasser, ruminer, revenir à maintenant.
Inventez votre zone « zen »
Bien que nous ayons un certain contrôle sur la façon dont nous laissons le stress nous affecter, il est important de mettre en place des limites. Ne pas vérifier les messages du travail lorsque nous sommes à la maison. «Ce n’est pas parce que d’autres personnes envoient des courriels le soir que vous devez leur répondre», explique Rudder.
Cherchez aussi des «pauses» sans stress pendant la journée de travail. Allez vous promener, ou parlez à un collègue d’un département différent de quelque chose d’autre pour donner une pause à votre cerveau.
On peut également utiliser les frontières physiques pour mettre le stress en quarantaine. Voyez à quel point le stress est contagieux dans votre bureau et comment une personne de mauvaise humeur peut facilement commencer à affecter les autres. Voyez comment des conversations négatives changent instantanément l’humeur de l’équipe.
Nous pouvons décider d’instaurer une règle : que les conversations négatives soient déplacées dans la salle de réunion, et que, si quelqu’un se sentait stressé, ils se promènent ou travaillent ailleurs. Instaurer plus de travail à distance et aménager des «salles zen» ou une zone de travail « chill-out » désigné. Ou encore des sessions de travail en équipe dans le pub local plutôt que dans le bureau, ce qui rend les gens sont beaucoup plus ouverts.
Ces mesures simples ont été incroyablement efficaces pour empêcher le stress de devenir viral. Il est difficile de s’habituer à une telle liberté, car nous venons tous d’environnements de travail qui n’ont pas ce niveau de flexibilité, mais cela vaut le coup de penser à aménager l’espace, le temps, pour que chacun se sente plus heureux et détendu dans son environnement de travail.
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